La vie d'ici bas
Joseph Colombo et Tony Murena / André Minvielle
Ainsi va la vie d’ici
La vie est là d’ici bas
Ell’débat et batt’rie les premiers pas dansés, Alban des écoliers,
Balancés dans l’air, sans avoir l’air, saoulés dans le temps
Aux folles nuits d’abus du soufflet qui s’étire et rit
C’est bon, c’est l’ton du blues
Et si c’était ça la vie
Et si on nous l’avais pas dit
L’épique époque aussi, va de l’avant, l’aventure est là
Allez, dit le nous donc, dit, dans des mots doux
Au doux désir ici, éfficac’étap’à passer
Sur ton accordéon tu touches à touches, écoules,
Et facil’agis là du bout des doigts
Docil’au songe, assis, tu médites tes fois
T’éffaces au firmament une note cassée
Qu’assez on en ai plus jamais d’enlacer la musique
Infinie mélodie qui vit, éffile l’âme à son pas dédicacé là
Baladant l’horizon
Ainsi va Lubat, la vie
La vie ça va tu l’as dit
Au bal aussi, c’est là que t’as tout vu passer
Le pas s’est dépaysé
Vas’y l’évasif, vas’y l’enfant, tout petit déjà
Jadis on l’a dit:
Ò Meinado aquesto cop, t’en sortiras pas como aco!Ó
Et si c’était dommage, pas si c’est un hommage
Aux hommes assis devant, vu de l’avant
L’aventure est là
Allez, dis le nous donc, dit, dans des mots doux
Au doux désir ici, éfficac’étap’à passer
Et si l’oublida, disparait du langage
Tan vray como pec, qu’un désir ambitious
Assurement libre, tout de l’animal sauvatge
La caouje es como te l’as heyte
Tapoc au bal, a tu que truquas, a tu que traquas
A tu que troques, a tu que riga, a tu que raga
A tu que riga raga, d’on anawebe mis lo cap, petit cap bourut, lo cap pelut
Vois si tu n’es pas d’avis
A ton avis, ça se vit?
Vitale hésitation qui va faire éclater le banc des attelés
Balancés dans l’air, sans avoir l’air
Saoulés dans le temps
Aux folles nuits d’abus, essouflés, ils s’étirent et rient, c’est bon c’est l’ton du blues
Et si c’était ça la vie
Et si on nous l’avait pas dit
L’épiqu’époque aussi va de l’avant, l’aventure est là
Allez, dis le nous donc, dit, dans des mots doux
Au doux désir ici, éfficac’étap’à passer
Et celle d’après : La Tendresse, de Bourville, reprise par le Melkony Project
Et vivre sans tendresse, non, non, non, non, il n’en est pas question.