Et j’arrive de mieux en mieux à écrire. Mais toujours pas sur ma tablette, c’est con c’est un sacré investissement. J’y ai mis plus de 150€. Je deviens stressée pour mes comptes j’en parle tout le temps. Je veux bien des avis si tout ça vous parle ou si vous avez des mots gentils #terrorisée ^^
C’est devenue complètement perché.
Et le truc, c’est que j’étais déjà sur la corde mais je gérais, j’avais accepté la dureté de la vie. Mais pas ça, pas être confrontée à la magie. Et j’ai une copine qui a vécu la même chose que moi niveau voix 15 jours avant comme par hasard de la vie, oui le hasard j’y ai toujours beaucoup cru et v’là que le mot destin fait son apparition mais whaaat ? On n’est pas juste un amas d’atome et parfois crochus et paf la vie ? L’âme tout ça. Putain. Avant j’étais juste complètement athée. Et je reconnaissais que c’était une croyance au même titre que la religion et toutes les spiritualités. Mais c’était mon truc, ça m’allait les explications de la vie. Je croyais pas aux fantômes. Quoi que je commençais avoir des doutes. J’avais oublié. L’univers tout ça. Ben l’univers il m’a bien lâché en ce moment.
]]>Je suis sortie hier soir. Puis on est allé chez moi avec O, M et A, c’était cool. O vient de partir avec M au pmu. C’est marrant les after PMU. Tu regardes la gueule des gens, tu te dis merde, puis tu regardes la tienne et bon. T’es pas mieux mdrrr. Mais je reste dans le canap en écoutant ma super playlist féministe.
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"Je t’ai vue de loin
Ton journal à la main
La nuit d’hier, d’aujourd’hui, de demain
Tu portes, fière, l’image
De ta promesse,
Et sans le savoir,
C’est à moi qu’elle s’adresse"
"Ce sont les flammes d’une colère qui vient embraser le regard de l’éparpillement de mes frères, mes copains du "c’est pas trop tard".
C’est une joie démesurée, de faire les grandes découvertes de nos histoires ans passées de nos conneries recouvertes
notre fierté d’être sans haine
et de retourner au charbon
oh les gars faut qu’on s’aime
et le chemin sera moins long et c’est pas fini ca continue
vas-y patron sers moi un rêve
je te le paierai en fous rires
il est pas l’heure de la trêve
on laissera pas nos poings mourir
si on fait la collecte des rites c’est pour réparer nos combats
c’est parce qu’on sait pas trop quoi dire
à part regarder plus en bas
et si on mélange nos pleurs
dans une mer d’amitié
c’est qu’il nous reste un peu de peur et qu’on a su la partager"
C’est pas fini et ça continue
"Quand on prend le temps de s’asseoir au comptoir des quand même contents,
on se dit que ça s’appelle l’espoir,
on se dit qu’on a encore du temps."
Allain Leprest
]]>J’ai participé à une activité thérapeutique : écriture, le kiffe. On devait utiliser quelques mots choisis lors d’un précédent exercice pour en sortir une production. Et de l’exercice en est sorti un poème.
On se bat pour une averse d’amour,
Vertige impatient pour une pluie salvatrice.
Ô aube nouveau,
Eclaire les chemins de ta gentillesse.
Le stylo dans des mains de bravoure,
Continue sur le carnet violet de le noircir.
Ainsi les mots nouveaux,
Permettront sans l’ivresse de nous guider vers la sagesse.
J’imagine que si j’avais pris mon ordinateur j’aurai pu écrire et moins m’ennuyer, mais ainsi ça ne s’est pas passé. Je vais aller regarder un film chez une amie avec d’autres potes. Liberté, liberté.
Attention, même si c’était un séjour très court, 27h, ça m’a aidée. J’aime mon chez moi, j’aime mon aquarelle, j’aime mon pc, j’aime mon chéri, j’aime mon lit et mes propres draps. Mais ça m’a reposée et motivée à reprendre un rythme de vie avant le travail. Mon challenge avant le 2 : me coucher à 21h et me lever à 8h.
Et puis secret story a recommencé eheh, c’est marrant. Et puis il y a Fallout qu’on peut regarder. Et les oiseaux chantent.
]]>La vie, c’est pas du gâteau. Ce qui compte, c’est pas l’issu mais c’est le combat, c’est le combat… Sur les quais, chacun sa peine, y’a des mariniers qu’ont du chagrin. Et j’avance et toujours je recommence et j’avance. Je marche au galop. Et Botzaris. Les buttes Chaumont dans la brume. Quand je te vois en face de moi et que ma tête me crie tout bas : embrasse là, embrasse là. Embrasse moi. T’as voulu partir ailleurs pour un ailleurs meilleur, mais y’a tellement d’espace ici quand t’es plus là. T’as voulu partir ailleurs. Ailleurs c’est pas ici pour toi. Tous tes ailleurs seront toujours meilleurs, que mes ailleurs à moi. Bienvenu chez toi et puis, casse-toi.
Je l’ai écouté tant de fois puis j’ai arrêté des années et me voilà depuis un ou deux ans que je le remets doucement dans mes playlist. Ma préférée ? Mmmh, bonne question. J’avance, Botzaris, Je me suis fait du mal, Quand je te vois et Partir ailleurs. Je crois
A la tienne Mano.
"Et sur la tête de ma mère,
Moi je te jure, qu’elle est belle la vie !
Et sur la tête de tous mes frères, pas sur la tête de mon chien.
Lui, c’est mon copain"
On va aller en ville après. J’ai vraiment une anxiété sociale fatigante. Une grosse flemme de bouger mdr. Mais je dédramatise, ça va être cool d’acheter de l’eau micellaire et des gâteaux en prévision de l’hospitalisation. C’est un grand mot quand on ne connait pas ce genre de structures mais j’ai la chance d’être dans une qui est assez lumineuse. Le personnel est sympathique, le rythme de levé pour le petit-déjeuner est largement correct (8h 8h30). Je vais trouver un bon rythme. Quitte à me coucher à 21h. Hier je me suis couchée à 23h et je me suis réveillée à 11h. C’est un sacré tour du cadran. Ca veut dire qu’il va falloir que je me couche à 21h pour ne pas être fatiguée au travail. C’est énorme autant de sommeil. Je suis une dormiole, dirait ma grand-mère.
]]>Je me souviens de la dame dans le Flixbus il y a 4 ans, à l’époque où je parlais encore plus avec tout le monde, qui me disait que le plus important ce sont les gens qui nous aiment plutôt que ceux qu’on aime. J’étais déçue car j’aurai préféré suivre mon coeur, mais suivre ceux qu’on aime aussi c‘est suivre son coeur. J’ai toujours suivi O, et lui aussi. On n’a jamais voulu s’arrêter malgré les difficultés. On est enfin en sécurité. Mais moi, personnellement, je veux m’épanouir encore plus et faire de l’argent autant que possible. Et avoir de l’énergie pour le dépenser. Nike le capitalisme. Et pour être encore plus honnête, personne à part lui n’a la maturité nécessaire pour me maintenir "en vie" dans ce début de maladie en bonne voie de guérison.
Je me souviens quand j’avais les syndrome de la Tourette dans la tête. Horrible. Là ça s’est vachement calmé.
J’entends encore les booms que j’interprète. Mais ça va aller.
Et faut pas oublier le carnaval.
En fait, la cocaïne ça calme un petit peu mes jambes qui ne savent plus où se mettre.
“Angélica est inquiète. Elle rentre à l’hôpital psychiatrique d’ici quelques jours et espère reprendre le travail au plus vite. Elle ne sait pas si elle en sera capable mais il en va de ses économies. Elle pense encore à Raynald. Elle l’a rencontré dans l’établissement où elle a été internée sans son consentement. Tout est allé tellement vite… Elle a encore honte d’avoir douté d’elle. Maintenant, elle déréalise, mais au travail il faut qu’elle se dise que son travail existe vraiment.” Si je la voyais, je la serrerai dans mes bras et lui dirai qu’elle réussira à aller au travail et que s’il faut je viens la chercher, je l’y emmène. C’est ça, c’est Angélica que je dois préserver. C’est elle qui est fatiguée. La part de moi qui travaille à fond, rigoureuse, a fait son burn-out, maintenant je dois laisser revenir Ania, celle qui a toujours un mot gentil à dire. Et ça va marcher. J’ai plus de recul maintenant, je prendrai mon temps au travail. Je ne stresserai plus autant. Je prendrai moins les choses à coeur je pense. J’ai une capacité de vitesse plus réduite je suppose. Angélica a dû gérer les amoures dangereuses d’Ania en allant au travail quand même, elle a été pragmatique sur la fin mais ça a dû faire taire Ania et Angélica tout ce qu’elle veut c’est faire en sorte qu’Ania s’épanouisse. Et moi, au milieu de tout ça, je nage. Je suis obligée de me créer ces deux personnages pour comprendre ce qui m’arrive.
Et j’ai porté plainte. J’essaie de déculpabiliser d’avoir eu 5 mois d’arrêts alors que ce qui s’est passé est complètement irrationnel, mais bref c’est comme ça que je fonctionne. J’espère que je vais trouver de chouettes opportunités de travail dans ma ville après mon contrat, voire mon permis par Pôle emploi par pitié. Mais ça c’est mort. Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire. Mais j’ai espoir. Jusqu’ici tout s’est bien passé et je vais pouvoir ouvrir des droits au chômage. Et je me connais, je vais essayer de trouver quelque chose rapidement. Je pensais faire une pause après mon contrat mais comme je l’ai faite pendant… Je suis motivée pour travailler, enchaîner, un petit moment. Une bonne année. Aaah putain j’espère. Mais je vais arrêter les plans sur la comète. Ils tombent à l’eau. Sauf jusqu’à mes 25 ans. Ça tombe bien j’ai encore 25 ans. Ca va aller :)
y’a eu l’époque du gaslighting, y’a eu la télé qui parlait “le brushing”, “romane”, l’affiche le coupable c’est l’état, les musiques, les oiseaux putain les oiseaux, le lustre qui a bougé tout seul, paris, paris mon amour. Ma vie est magique et faut l’intégrer. Parce qu’on est sur Terre. On est ptet des anges mais y‘a quand même des fuites chez les gens, les terriens ? Je crois que ma vie sera longue et j’ai été guérie de mes éventuels cancers. C’est parce que j’ai toujours pensé pour le meilleur et la gentillesse. Et j’ai prié alors que je suis/j’étais athée. Maintenant que j’ai l’impression de n’échanger qu’avec des anges, je suis rassurée. C’est comme si tout allait bien à partir de maintenant même si ça a été un gros choc de l’intégrer et oui il faudra se battre pour retrouver du travail, et y aller, si je veux de l’argent en attendant de trouver un autre sens à ma vie. C’est la jeunesse qui fait la vieillesse. Et je sais que je suis quelqu’un de généreuse. O vit chez moi, mais il donne beaucoup maintenant, il donne beaucoup de lui et on est calme la grande majorité du temps. C’est juste moi qui n’arrive pas à tenir en place et lui qui doit faire semblant de ne pas comprendre. Je l’aime putain. Il est dur mais j’ai l’habitude. Tout le monde a été dur avec moi à un moment donné. Ca m’a forgée. #people-pleasing. Mais j’ai toujours été droite dans mes valeurs. J’ai toujours gueulé quand il fallait.
]]>Je l’aime de tout mon cœur et il m’aide mais il m’aide, sans lui je serai tous les jours à l’hôpital. Ou sur Tinder, à me faire violer ou à boire, boire et reboire encore. Je pense que je pourrai m’éclater mais je préfère l’aimer. Je me souviens de la dame dans le Flixbus il y a 4 ans, à l’époque où je parlais encore plus avec tout le monde, qui me disait que le plus important ce sont les gens qui nous aiment plutôt que ceux qu’on aime. J’étais déçue car j’aurai préféré suivre mon cœur, mais suivre ceux qu’on aime aussi c‘est suivre son cœur. J’ai toujours suivi O, et lui aussi. Mais si on n’habitait pas dans la même ville, même si on n’était plus ensemble. On n’a jamais voulu arrêter de se côtoyer malgré les difficultés. On est enfin en sécurité. Mais moi, personnellement, je veux m’épanouir encore plus et faire de l’argent autant que possible. Et avoir de l’énergie pour le dépenser. Nike le capitalisme. Et pour être encore plus honnête, personne à part lui n’a la maturité nécessaire pour me maintenir "en vie" dans ce début de maladie en bonne voie de guérison.
Ah et je ne suis pas allée à l’asso le samedi matin. J’étais fatiguée. Mais ça m’a montrée que je pouvais suivre une conversation et me déplacer jusqu’à là-bas. Et revenir ! Mon moi débrouillarde d’avant me manque (voir journal d’Ania mamamia). Et ils y vendent du club maté du coup j’y retournerai. Je vais mieux. Si je me sens capable de me lancer dans une asso j’ose espérer être largement capable de reprendre le boulot.
Y’a une copine qui vient de m’envoyer : "ça te dit qu’on fasse un atelier créatif ?" "Oui quand ?" "genre, maintenant.", mais grave. Je suis contente d’être le "genre de personne" à qui tu peux envoyer ça à 21h (en arrêt maladie, pendant le taf c’est plus chaud) et que ça se passe. Elle dépose du linge chez ses parents et elle arrive. On sera à trois. O jouera, j’écrirai et ma pote dessinera. Aujourd’hui j’ai fait du roller. Je ne comprends pas parfois pourquoi ça ne va pas, puis je me souviens des voix, de l’internement contre mon consentement, et je comprends mieux. C’est le contre-coup. Mais 5 mois et demi pour reprendre du poile de la bête c’est bien. Je commence tout pile à aller mieux, à m’ennuyer à mourir, à suivre des explications comme à l’asso par exemple, alors c’est ça qui me fait dire que je suis prête. En fait, j’avais une sorte de syndrome de Gilles de la Tourette mais dans ma tête, c’était hard. Ca c’était parce que j’avais la sensation qu’on pouvait facilement percevoir ce que je pense et je devais me justifier sans arrêt dans ma tête en m’excusant, en me disant que d’habitude je ne pense pas ci ou ça. Et c’était épuisant. Mais ça va mieux.
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Toi qui crois que je suis douce
Respecte quand je te repousse
Car les jours où l’ennui me course
Moi je sens la mort à mes trousses
Tu penses que je suis sage
Je maîtrise les mirages
J’arrive à te cacher ma rage
Je veux t’épargner mes naufrages
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur
Tu parles de ma résilience
Mais tu ignores combien je pense
Que la colère et l’arrogance
Nous soignent autant que le silence
Toi qui crois que je maîtrise
Ma vie je la déréalise
Et quand la peur me paralyse
Je chante et j’éloigne la crise
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur
Tu sais la tendresse est mon guide
Mais elle opère en terre aride
Ceux qui m’aiment ont le cœur solide
Et l’amour des choses candides
Si la mesure nous fatigue
A se sauver on est rapides
Nos chevaux on les débride
Et on s’élance dans le vide
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la chienne que je cache à l’intérieur
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la haine qui coule dans mes veines
Tu aurais peur, tu aurais peur
Si tu savais la peine que je cache à l’intérieur
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