Dans le canap
Je dois me laisser m’exprimer même si ça ressemble à de la poésie au début. On est dans le canapé, O et moi, et on est heureux.
Je suis allée à l’hôpital psychiatrique contre mon gré. Ils parlent d’un épisode psychotique mais moi je faisais que parler avec les oiseaux, eh, c’est pas comme ça qu’on fait ? J’y ai arrêté mon toc. Je suis rentrée chez moi. Je suis repartie dans un centre “de jour” de mon plein gré pour process le 1er sevrage, mine de rien. J’ai arrêté tout pendant deux mois. Je me souviendrai toute ma vie de noël et de nouvel an, lorsque j’entendais les pétards dehors. Je suis toujours aussi féministe, anti-raciste et tout. Sérieusement. Mon burn-out court toujours mais O me soutient. Il fait tout le temps la vaisselle et ça m’aide profondément. C’est parti pour la Musique. Non, ils me disent de rester. Depuis, Youtube me parle. Pourtant je galère vraiment à trouver du LSD. Et en même temps j’ai repoussé. J’attends le prochain train. C’est pas toi qui va au LSD, c’est le LSD qui vient à toi. Il y a toujours l’Ukraine et Gaza. L’Afghanistan on n’en parle pas. Je suppose que la vie y suit son cours et j’espère que l’écologie rassemble tout le monde. J’espère. Par miracle. Sans rien sous-estimer, et avec beaucoup d’espoir. Depuis, j’ai l’impression que mon autre journal a été lu par beaucoup de monde. C’est pas vraiment de l’égo-trip. C’est un choix. J’espère… Écrire pour être lu, on y revient. J’ai toujours aimé le méta. Voilà, j’annonce. Je pense à mes proches, merci.
Tout le monde va bien. Hallelujah, Shalom, Salamalaykoum. Al Hamdoulilah.
*
Sans culpabilité
Depuis la sortie du parapluie
Un éléphant gris
Et une souris verte
M’ont sauvée de l’herbe
Mais Babylone brûle encore au bout de mes doigts
et bientôt mes narines n’ont de capacité que de te sentir toi
Je t’aime, et je ne cesserai jamais de t’aimer, O.
J’ai revu K après avoir visité ma soeur et ma grand-mère.
Je suis aussi allée dans la belle maison grâce à de supers amis.
Je me suis réconciliée avec Paris la plus belle, Paris mon Amour.
J’ai rencontré deux hommes que j’ai aguiché. Je le confesse sur le dos de Brassens.
Et des étoiles flamboyantes. J’ai vu une dame de pique qui m’a frayé un chemin vers la création (en gros j’ai écrit sur le mur).
Et le 15 mars 2024 j’ai porté plainte pour viol contre quelqu’un. Voir récit du 9 décembre 2021.
Je reprends de la C en ce moment. Je me sens tellement fatiguée que c’est la seule chose que je connaisse qui me donne de l’énergie et me rebooste pour faire quoi que ce soit. Sinon, chaque action est pénible. Et quand je prends ça, j’ai l’impression de retrouver un état normal. Merci.